Multiples alertes à la bombe dans des établissements scolaires de Lot-et-Garonne : aucune menace détectée à cette heure

Mis à jour le 23/11/2023

Trois signalements pour alertes à la bombe ont été recensés en Lot-et-Garonne, durant la soirée d'hier, mercredi 22 novembre 2023, ainsi qu’un dans l’après-midi de ce jeudi 23 novembre, mobilisant les forces de secours et de sécurité pendant plusieurs heures.

Les lycées : George Sand à Nérac, Saint-Caprais à Agen, Notre dame de la compassion à Marmande et la cité scolaire de Fumel ont été visés.

En lien avec les chefs d’établissement et les communes concernées, tous les élèves ont été évacués et mis en sécurité le temps que les forces de l’ordre lèvent le doute sur ces incidents.

Sans préjudice de la qualification juridique que l'autorité judiciaire retiendra pour ces faits identifiés ci-dessus, le préfet de Lot-et-Garonne Daniel Barnier et le procureur de la République d’Agen, Olivier Naboulet, rappellent qu'une fausse alerte à la bombe, mobilisant gendarmes, policiers et sapeurs-pompiers, retarde une intervention pour ceux qui en ont réellement besoin.

Par ailleurs, les fausses alertes, canulars et appels malveillants constituent un délit au regard de l'article 322-14 du Code pénal : "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni d'une peine allant jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende".

Il est également précisé que selon l'article 322-13 du code pénal, «la menace, par quelque moyen que ce soit, de commettre une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuses pour les personnes est punie de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende ».

Le préfet de Lot-et-Garonne Daniel Barnier, condamne fermement ces agissements.

Le procureur de la République Olivier Naboulet rappelle que de tels faits font l’objet d’enquêtes systématiques de la part des services de police judiciaire, et que les auteurs, majeurs ou mineurs, de ces menaces ou, selon le cas, appels malveillants feront l’objet de poursuites pénales systématiques.